AMAZONE VINEUSE - ARGENTINE

Estimées à seulement 250 individus sauvages, les amazones vineuses évoluent dans une région où pousse le pin du Paraná, une espèce de conifère produisant des pommes dont ils se nourrissent. La disparition de cet arbre à cause de la déforestation provoque la perte des perroquets. En collaboration avec la Fondation Temaikèn, Beauval Nature a participé à un projet de conservation et de réintroduction de l’espèce, comprenant l’étude du profil génétique des populations recensées localement et un programme de reproduction. Parallèlement, la replantation de pins araucaria a été entreprise pour restaurer l’habitat de l’amazone vineuse, tandis qu’une campagne d’information était menée au sein d’écoles pour sensibiliser les jeunes générations à la protection de l’amazone et de son habitat.

ARA À GORGE BLEUE - BOLIVIE

Avec 120 individus survivant dans la nature, l'ara à gorge bleue est considéré comme l'une des espèces d'oiseaux les plus menacées au monde. La déforestation, les captures pour le commerce et la compétition avec d'autres perroquets pour les sites de nidification sont les causes de sa disparition. En collaboration avec la Fondation Loro Parque, Beauval Nature a œuvré pour la sauvegarde de cette espèce. Des mesures de protection ont été instaurées en Bolivie, comme la création d'une zone protégée, l'installation de nids artificiels et le développement d'un programme de réintroduction d'individus nés en parcs zoologiques. En parallèle, un programme d'éducation et de sensibilisation des populations locales a été mis en place.

CAPUCIN À POITRINE JAUNE - BRÉSIL

Endémique de la forêt brésilienne de Mata Atlantica, écosystème brésilien le plus dévasté, le capucin à poitrine jaune fait partie des 25 espèces de primates les plus menacées au monde. Par l'intermédiaire de l'IPE (Instituto de Pesquisas Ecológicas), Beauval Nature a soutenu un programme visant à suivre des capucins équipés de colliers-émetteurs afin de déterminer leur aire de distribution et de décrypter leurs comportements, notamment pour améliorer leur reproduction in-situ et ex-situ. Ces efforts ont porté leurs fruits puisque 20 bébés sont nés entre 2004 et 2010, parmi lesquels 18 ont survécu grâce aux mesures de protection instaurées. De plus, en 2010, une réserve protégée de 11 336 ha a été créée pour l’espèce.

CHIMPANZÉ D'AFRIQUE CENTRALE - Gabon

Le Gabon a fait face à une diminution de 50 % des effectifs de chimpanzés ces 20 dernières années, la population actuelle étant aujourd’hui estimée à 40 000 individus. La chasse illégale, qui alimente le commerce de viande de brousse et le marché d’animaux de laboratoire ou d’agrément, la destruction de l’habitat naturel et les épidémies mortelles comme le virus EBOLA sont responsables de ce déclin. Beauval Nature a décidé de soutenir l’Institut Jane Goodall dans sa démarche de sensibilisation des populations locales. Ce projet a pour objectifs de sensibiliser les populations à l’importance du chimpanzé dans le maintien des forêts et, par conséquent, à la conservation de toutes les autres espèces qui y vivent, de susciter chez chacun l’envie de protéger l’espèce et son environnement, de sensibiliser les populations à l’hygiène et la santé, ainsi qu’aux conséquences sanitaires liées à la vie à proximité des chimpanzés et aux lois qui protègent ces animaux.

CHIMPANZÉ DE L'OUEST - SIERRA LEONE

Braconnage, chasse pour la viande de brousse, abattage des forêts… Les effectifs de chimpanzés de l'ouest ont considérablement diminué au cours des dernières années. Le Sanctuaire de Tacugama accueille des chimpanzés victimes du commerce illégal et de la déforestation. Avec le soutien de Beauval Nature, Tacugama a effectué un recensement des chimpanzés de Sierra Leone et identifié des zones de réintroduction potentielles pour les animaux du sanctuaire. Ainsi, en 2010, les scientifiques ont découvert que la population était en réalité supérieure aux estimations. L’année suivante, Beauval Nature a financé une réunion internationale coordonnée par l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), durant laquelle les zones essentielles à protéger ont été déterminées.

Chimpanzé de l’Est - Ouganda

Le Parc National de Kibale héberge la plus grande population contiguë de chimpanzés de l'Est (Pan troglodytes schweinfurthii) . Selon le gouvernement ougandais, 95% des habitants du Parc National dépendent exclusivement du bois pour l'énergie La New Nature Foundation a développé un programme de gestion énergétique pour les populations locales à travers la construction à faible coût de fourneaux et la plantation de cultures indigènes de bois de chauffage, diminuant ainsi les pressions anthropiques exercées sur les forêts du Parc National de Kibale. Au travers de ses programmes pédagogiques, la New Nature Foundation favorise les changements de comportements nécessaires à la protection des forêts du parc.

Chimpanzé de l’Ouest - Sénégal

Au Sénégal, la population de chimpanzé de l’Ouest (Pan troglodytes verus), sous-espèce « en danger critique » d’extinction, est estimée à seulement 500 individus, vivant majoritairement en dehors des aires protégées. Le Jane Goodall Institute a développé un programme de conservation communautaire et de recherche sur le chimpanzé dans la Réserve Naturelle Communautaire de Dindéfélo (RNCD), au sud du Sénégal. Cette réserve a été déclarée comme Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux et de la Biodiversité et fait partie d’un complexe classé au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO.

COLOBES, CERCOPITHÈQUE, CERCOCÈBES - CÔTE D'IVOIRE

Située au sud-est de la Côte d'Ivoire, la forêt des marais de Tanoé mérite la plus grande attention pour la conservation de trois espèces de primates qui pâtissent des activités humaines et se trouvent en danger d'extinction : le colobe de Miss Waldron, le cercopithèque Diane et le cercocèbe couronné. À mesure que l'habitat de ces singes disparaît, leurs ressources alimentaires s'amenuisent. Beauval Nature a apporté un soutien financier aux études permettant la protection de la forêt, son classement comme réserve communautaire (pour empêcher sa transformation en palmeraie industrielle), le développement de projets de recherche, la sensibilisation des acteurs de terrain et le soutien aux projets de développement locaux.

ÉLÉPHANT ASIATIQUE - LAOS

Autrefois surnommé le "pays du million d'éléphants", le Laos compte aujourd'hui moins de 1 200 pachydermes. Perte de son habitat, braconnage pour l'ivoire, taux de natalité extrêmement bas des éléphants de cornacs (en raison des cadences qui leur sont imposées dans les exploitations de bois), manque de personnel médical sur place… L'éléphant pourrait bien disparaître du Laos d'ici une trentaine d'années. Beauval Nature a apporté son soutien à l'association Elefantasia en finançant intégralement la construction d'un hôpital vétérinaire, où des soins de qualité gratuits sont depuis dispensés aux éléphants, ainsi que l’acquisition de matériel médical et d'équipements nécessaires au bien-être des animaux séjournant sur place.

ÉLÉPHANT D'AFRIQUE - CAMEROUN

Causée par l'expansion continue de la population humaine et la conversion rapide des terres, la destruction de l'habitat des éléphants au Cameroun oblige souvent les pachydermes à se nourrir des cultures des villageois, augmentant les conflits hommes-éléphants. L'association Des Éléphants & des Hommes a mis en place le programme "Mon Voisin Éléphant", auquel l'association Beauval Nature a apporté son soutien. Celui-ci a mis l'accent sur l'éducation à l'environnement et à la conservation, tout en développant des actions visant à rendre plus harmonieuse la cohabitation hommes-éléphants. Le travail mené auprès des populations locales a notamment permis un accompagnement vers un meilleur aménagement du territoire et le développement d'activités valorisant les espaces naturels : nouvelles pratiques agricoles, exploitation raisonnée des ressources naturelles, écotourisme…

FÉLINS DU PARC W - Niger

La biodiversité du Parc W est menacée par le braconnage et l’ensemble des activités humaines telles que la transhumance, l’agriculture, la coupe de bois ou encore la pêche. Beauval Nature a ainsi collaboré avec l’Association des Campements Touristiques pour l’Appui à la Gestion du Parc Régional W (ACTAG-PRW) au Niger. Cette dernière a été créée afin de renforcer et d’accompagner la mise en place sur le terrain des mesures de protection et de conservation du Parc W en étroite collaboration avec les autorités compétentes. Fin 2016, l’ACTAG-PRW a mis en place « la Brigade Félins ». Constituée de 9 éco-gardes, 2 rangers, 1 coordinateur et 1 assistant scientifique, cette brigade a pour objectif le suivi et l’identification des différentes espèces de félins menacées du Parc W : lions et guépards principalement.

GIBBONS - INDONÉSIE

En Indonésie, les forêts où vivent les gibbons sont détruites à un rythme alarmant du fait de l'extraction de bois exotique et, notamment, des cultures de palmiers à huile pour la production d'huile de palme. De jeunes gibbons sont par ailleurs régulièrement capturés pour alimenter le marché des animaux de compagnie. Plus de 6 000 gibbons seraient détenus illégalement, sur les îles de Bornéo, Java et Sumatra. Beauval Nature s’est associée à l’association Kalaweit qui recueille des gibbons détenus illégalement et tente de les réhabiliter dans la nature. En parallèle, Kalaweit achète des parcelles de forêts intactes pour y créer des réserves protégées et lutter contre le braconnage. Enfin la sensibilisation des populations est une mission importante de l’association.

GUÉPARD - KENYA

Le guépard est classé comme "Espèce vulnérable" par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Outre la dégradation de son habitat naturel, l’un des principaux facteurs de la diminution des populations de guépards est la prédation des jeunes par des espèces de félins rivales, telles que les lions ou les hyènes. En collaboration avec l’association Cheetah For Ever, Beauval Nature a participé à un programme de surveillance des femelles guépards et de leurs portées afin d’éviter toutes tentatives de prédations par ces espèces concurrentes. Un réseau de sentinelles et de gardes a ainsi été mis en place pour protéger les jeunes guépards. Parallèlement des campagnes de sensibilisation, d’éducation et de formation ont été mises en place auprès des populations Masaïs de la région.

LAMANTIN D'AFRIQUE - Sénégal

La survie du lamantin africain est menacée par la chasse traditionnelle et la destruction de son habitat naturel, due à l’ensablement et à l’aménagement agricole des plaines inondables, à la pollution, à la construction de barrages pour l’irrigation ainsi qu’au déboisement des mangroves. Soutenue par Beauval Nature, l’association Océanium s’est engagée dans une opération de sauvetage des lamantins piégés dans les eaux du fleuve Sénégal. En effet, ce fleuve connaît périodiquement d’importantes crues, conduisant les lamantins à remonter très loin dans les bras de ce dernier, jusqu’à y rester prisonniers lors de la décrue. Afin d’assurer la surveillance du fleuve, Océanium a mis en place un réseau de sentinelles. Ces dernières ont pour mission de sensibiliser les populations locales à la préservation des lamantins et de leur habitat. Elles alertent par ailleurs les équipes d’Océanium lorsque des animaux sont piégés et qu’il est nécessaire de les localiser pour les transférer dans une autre zone du fleuve.

LAMANTIN DES ANTILLES - Guadeloupe

Avec une population estimée à seulement 5 000 lamantins des Antilles, l’espèce est classée « en danger » d’extinction par l’UICN. Le braconnage, la pollution de leur habitat, les captures accidentelles dans les filets de pêche ou encore les collisions mortelles avec les bateaux ont conduis à la disparition de l’espèce dans les petites Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, etc.). En 2002, un projet de réintroduction du Lamantin des Antilles a été initié par le Parc National de Guadeloupe. Beauval Nature s’est engagée à financer la construction du centre de réintroduction en Guadeloupe, première étape vers leur relâché. Les équipes de Beauval, fortes de leur expérience de plus de 30 ans dans la gestion des mammifères en danger, ont également pu transmettre leurs compétences aux équipes locales.

Langur de douc - R.D du Lao

Espèce classée "En voie de disparition" par l'UICN, le langur de Douc (Pygathrix nemaeus) est menacé dans toute son aire de répartition en raison de la perte d'habitat, en particulier au Vietnam, où les populations sont fragmentées, voire localement éteintes. La chasse et les besoins de la médecine traditionnelle contribuent fortement à la diminution de ses effectifs. Le projet Anoulak vise à assurer la protection à long terme du langur de Douc via la mise en place d’études sur l’écologie de l’espèce, la protection directe des populations de langurs de douc et la mise en place d’un programme d’éducation auprès des populations locales.

LUTTE CONTRE LE COMMERCE ILLÉGAL - INDONÉSIE

L'Indonésie a dernièrement été répertoriée par les autorités locales comme le pays d’Asie du Sud où le commerce illégal d’animaux sauvages est le plus important. Un rapport de mission a révélé que sur une seule journée, plus de 19 000 oiseaux issus de la faune sauvage étaient vendus sur les marchés de Jakarta. Afin de lutter contre ce fléau, la Scorpion Foundation, soutenue par Beauval Nature, a pour mission de quantifier précisément le nombre d’animaux sauvages victimes du commerce illégal et de rassembler les preuves nécessaires permettant aux autorités environnementales indonésiennes d’engager des poursuites juridiques à l’encontre des contrevenants.

MANCHOT DE HUMBOLDT - PÉROU

Présents exclusivement sur les côtes du Pérou et du Chili, les manchots de Humboldt ont vu leurs effectifs diminuer rapidement ces 30 dernières années. Accueillant l'une des plus importantes colonies de manchots, la réserve péruvienne de Punta San Juan fait l'objet de récoltes de guano, excrément utilisé par les cultivateurs locaux comme engrais organique. Ces récoltes incontrôlées détruisent nids et pontes, produisant un impact négatif sur le cycle de reproduction des manchots et leur survie. Dans le cadre du projet "Punta San Juan guano harvest", trois récoltes "durables" de guano se sont déroulées en 2001, 2007 et 2012. Des bénévoles du monde entier, travaillant pour la plupart en parcs zoologiques, s'y sont associés en assurant leur surveillance, en dispensant des conseils aux travailleurs et en les sensibilisant à la protection de l'espèce. Un soigneur de Beauval a contribué au succès de l’édition 2012.

PARC NATIONAL DU NIOKOLO KOBA - SÉNÉGAL

Le Parc National du Niokolo Koba, au Sénégal, abrite une faune d’une grande richesse : lions, guépards, éléphants, hippopotames, élands de Derby... Malheureusement, chaque année lors de la saison sèche, 1 500 feux de brousse sont recensés dans ce parc et aux alentours, conséquences des activités humaines telles que la mauvaise maîtrise des feux domestiques ou l’allumage de feux par les chasseurs pour faire sortir le gibier des forêts. Dans le but de protéger le Parc National du Niokolo Koba, Beauval Nature s’est engagée auprès de l’association Océanium qui oeuvre au renforcement des capacités d’intervention sur les zones les plus sensibles du parc par l’acquisition de réservoirs-pompes mobiles. En parallèle, Océanium souhaite mobiliser les villageois dans la lutte contre les feux de brousse, en leur apportant notamment une formation et des moyens matériels, ainsi qu’en créant un réseau de surveillance à travers le pays.

Pélobate brun - France

Classé "En danger critique d'extinction" sur la Liste Rouge des espèces d'amphibiens de la Région Centre, le pélobate brun a vu ses effectifs diminuer rapidement ces dernières années, notamment à cause de l'assèchement des zones humides, la pollution et l'introduction d'espèces exotiques envahissantes. En région Centre, l'espèce reste rare et très localisée. En collaboration avec le CDPNE (Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l'Environnement) et la DREAL Centre (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement), l’association Beauval Nature a financé un programme de conservation et de recherche sur le pélobate brun en Région Centre.

Phoque moine - Mauritanie

Présent le long des côtes françaises jusque dans les années 1930 et sur les côtes corses jusqu’en 1970, le phoque moine de Méditerranée (Monachus monachus) a aujourd’hui disparu du patrimoine naturel français. Classé "En danger critique d’extinction" par l’UICN, il est considéré comme l’un des mammifères marins les plus menacés de la planète. La Fondation Marineland s’implique dans un projet de conservation du phoque moine en Mauritanie contribuant à améliorer le statut de conservation de l’espèce, en assurant sa protection et celle de son habitat. Avec l’aide des autorités locales, une patrouille de surveillance permanente contrôle les eaux mauritaniennes, ainsi que les côtes et les grottes servant de zones de reproduction, afin d’éviter la chasse illégale et les désagréments qui pourraient être causés aux animaux de la colonie.

Programme PICODE - Djibouti

Nommé PICODE, ou Programme Intégré de Conservation pour le Développement, ce programme vise le développement économique, culturel et social des populations humaines et la conservation du très riche patrimoine biologique de Djibouti. Il lie fortement conservation et développement. Il s'agit d'une action pilote visant à restaurer le patrimoine faunistique et historique de la République de Djibouti pour en faire un levier de conservation et de restauration de la biodiversité du pays, au bénéfice premier de ses habitants. Au sein du refuge DECAN, véritable sanctuaire de la vie sauvage s’étendant sur 30 ha, un centre pédagogique, principalement financé par l’association Beauval Nature, a été construit. Il permet d'accueillir des écoles ainsi que des chercheurs locaux et internationaux, pour mener des projets de conservation sur la vie sauvage. Deux aires protégées ont été créées pour la protection de deux espèces phares : la gazelle girafe (Litocranius walleri) et le beira (Dorcatragus megalotis). Des programmes d'écotourisme ont été mis en place pour financer ces aires protégées.

Titi des Andes - Pérou

Classé « en danger critique » d’extinction selon l’UICN, le titi des Andes (Callicebus oenanthe) ne vit que dans la forêt tropicale d’altitude d’Alto Mayo, au centre du Pérou. Ces forêts ont été détruites à un rythme alarmant durant les dernières décennies au profit des diverses cultures (café, cacao, riz), de l’élevage du bétail et de l’exploitation du bois. Aujourd’hui, seuls des fragments de forêts subsistent et constituent l’habitat de l’espèce. Le Programme de conservation mené par Proyecto Mono Tocon tente de protéger la forêt d’Alto Mayo et de recenser la biodiversité qui s’y trouve en collaboration avec les populations locales. Des études des groupes familiaux de titis sont également menées afin d’établir des outils permettant la mise en application de stratégies efficaces de conservation pour l’espèce.

TORTUES MARINES - NIGÉRIA

Présentes dans les mangroves du Nigeria, la tortue caouanne (Caretta caretta), la tortue luth (Dermochelys coriacea) et la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) sont menacées d’extinction principalement à cause de la destruction de leur habitat et de leurs sites de pontes. Beauval Nature s’est engagée auprès du Tropical Conservation Center dans une mission d’éducation et la sensibilisation des populations locales, dans la mise en place d’activité économique alternatives pour les braconniers, la surveillance des tortues et de leur habitat, la restauration de la mangrove et enfin dans le développement d’un plan de conservation à long terme pour ces trois espèces.