Réintroduction des langurs de Java


Samui et Indah
14 langurs de Java, (dont 2 nés à Beauval et 12 au zoo de port Lympne en Angleterre) ont été relâchés dans la nature.
Ce projet a nécessité une phase de préparation avant de les relâcher, ainsi qu’un suivi régulier de ces primates une fois libérés dans la nature :
- Modification du régime alimentaire des animaux afin de les habituer aux plantes présentes dans leur milieu naturel;
- Observations comportementales afin de s’assurer de leur bien-être dans leur nouvel environnement;
- Aménagement de structures au sein de la zone de relâcher où ils pourront trouver refuge.
Suivez les aventures de Samui et Indah
les 2 femelles langurs de Java nées à Beauval en 2013
Juillet
2016
Elles ont rejoint le zoo de Port Lympne, en Angleterre, où elles ont fait connaissance avec leurs futurs compagnons de voyage.
Décembre
2016
Arrivée des langurs de Java au centre « Java Primate Project » en Indonésie. Cette escale de plusieurs semaines devait servir à l’acclimatation des primates. Ils ont pu découvrir de nouveaux types de feuilles qui feront, désormais, partie de leur alimentation quotidienne.
Mars
2017
Le groupe de langurs de Java a été conduit tout prêt de leur lieu de réintroduction, à l’est de l’île de Java
Mai
2017
Les équipes de Beauval ont pris le chemin de la forêt tropicale pour assister au
relâcher de nos protégées.
Mercredi 17 mai, Delphine, leur ancienne soigneuse, a ouvert la porte de leur
enclos. Indah, rejoint par Samui, s’est alors dirigée vers l’extérieur... et elles
ont vite pris possession de leur nouvel espace : la forêt tropicale. Un moment
unique
et magique, pour nos langurs de Java comme pour nos équipes.
Qu’est-ce qu’un langur de Java ?
Le langur de Java est un primate endémique d’Indonésie. On le trouve plus précisément sur les îles de Java, Bali, Bornéo (Kalimantan) et Sumatra. Il existe deux sous-espèces : Trachypithecus auratus auratus (celle que nous hébergeons au ZooParc de Beauval) et Trachypithecus auratus mauritius.
Cette espèce est classée « vulnérable » par l’UICN (l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature). En cause, la dégradation de son habitat (pour l’agriculture et l’exploitation des sols) et sa commercialisation par l’Homme. En effet, il est à la fois chassé pour sa chair, appréciée des autochtones, et vendu en tant qu’animal de compagnie.


Particularité

Habitat
